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Visite de l’ambassadeur et du consul de France en Corée du Sud

Le 16 décembre 2013, M. Jérôme PASQUIER, Ambassadeur de France en Corée accompagné de M. Ishwar-Arnold ROCKE, Consul. Ils sont venus visiter les foyers Saint Jean, Saint Jacques et Saint Pierre, situés à Gunpo et Gwacheon, au sud de l’agglomération de Séoul. Nous les remercions pour cette visite.

Vous pouvez visionner la vidéo résumant leur visite sur ce site dans la rubrique le foyer puis vidéo ou directement sur Dailymotion : http://dai.ly/x18juev

Des photos sont également en ligne dans la rubrique Le foyer, Photos.

Merci 

Un Très Joyeux et Saint Noël

Jean-Baptiste V. Volontaire MEP

Mois de décembre 2012: L’attente de l’Avent

Federico Fiori Barrocci

Chers frères et sœurs,

Le mois de décembre oriente nos cœurs vers le mystère de l’Enfant-Dieu. Les imaginations humaines attendaient volontiers la manifestation divine sous une forme éclatante. On rêvait d’un messager céleste apparaissant sur les nuées du ciel. On désirait qu’un roi règne enfin sur le monde, qu’un guerrier puissant vienne mettre au pas toutes les violences qui défigurent notre terre d’exil.

Et voilà que c’est un tout petit Enfant, né dans une mangeoire d’animaux, qui nous est donné et offert comme Sauveur !

Le Pape Benoit XVI nous invite à nous prosterner devant la fragilité de l’Enfant-Dieu où se cache une puissance que le monde ne soupçonne pas :

« Dieu est apparu, comme un enfant. Par cela même Il s’oppose à toute violence et apporte un message qui est la paix. En ce moment où le monde est continuellement menacé par la violence en de nombreux endroits et de diverses manières ; où il y a toujours encore des bâtons de l’oppresseur et des manteaux roulés dans le sang, nous crions vers le Seigneur : « Toi, le Dieu-Fort, Tu es apparu comme un enfant et Tu t’es montré à nous comme Celui qui nous aime et Celui par lequel l’Amour vaincra. Et Tu nous as fait comprendre qu’avec Toi, nous devons être des artisans de paix. »

Nous aimons Ton être-enfant, Ta non-violence, mais nous souffrons du fait que la violence persiste dans le monde, c’est pourquoi nous Te prions aussi : Montre Ta puissance, ô Dieu ! En notre temps, dans notre monde, fais que les bâtons de l’oppresseur, les manteaux roulés dans le sang et les chaussures bruyantes des soldats soient brulées, et qu’ainsi Ta Paix triomphe dans notre monde. » (Homélie du 24 décembre 2011)

 

Un Enfant est confié à notre contemplation comme une invitation pressante à chercher les vraies valeurs du coté de l’intériorité, celle qui se cache dans la fragilité humaine… Regardons les enfants comme des icônes privilégiées de la Présence céleste cachée au plus intime de chacun de nous, même des plus déconsidérés. Quand nous blessons l’âme d’un enfant, nous atteignons directement le Cœur de Dieu :

« Les disciples s’approchèrent de Jésus et Lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; Il le plaça au milieu d’eux, et Il déclara : « Amen, je vous le dis : Si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c’est moi qu’il accueille. Celui qui entraînera la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on l’engloutisse en pleine mer… Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » (St Matthieu 1, 1-9)

Ces paroles de Jésus sont une invitation adressée aux grandes personnes que nous sommes : respecter, retrouver, cultiver, soigner l’esprit d’enfance qui reste essentiel à la vérité de notre être tel qu’il est en réalité devant Dieu. Malgré toutes nos déviations et toutes les blessures qui nous ont été infligées par la vie (ou que nous nous sommes infligées a nous-mêmes), il reste, comme le dit un maître spirituel, « un peu d’or pur que l’extérieur cache ! C’est là que le Seigneur se cache. »

Puissions-nous profiter de la grâce de l’Avent, faire silence pour entendre Jésus murmurer au creux de notre oreille : « Regardes ! Ton coeur est une crèche où je viens renaître pour apporter la Paix au monde. »

Joyeux et saint Noël !

Père philippe BLOT.mep

Mois de décembre 2012: L’attente de l’Avent

Sassoferrato, Vierge à l'Enfant

Chers frères et sœurs,

Le mois de décembre oriente nos cœurs vers le mystère de l’Enfant-Dieu. Les imaginations humaines attendaient volontiers la manifestation divine sous une forme éclatante. On rêvait d’un messager céleste apparaissant sur les nuées du ciel. On désirait qu’un roi règne enfin sur le monde, qu’un guerrier puissant vienne mettre au pas toutes les violences qui défigurent notre terre d’exil.

Et voilà que c’est un tout petit Enfant, né dans une mangeoire d’animaux, qui nous est donné et offert comme Sauveur !

Le Pape Benoit XVI nous invite à nous prosterner devant la fragilité de l’Enfant-Dieu où se cache une puissance que le monde ne soupçonne pas :

« Dieu est apparu, comme un enfant. Par cela même Il s’oppose à toute violence et apporte un message qui est la paix. En ce moment où le monde est continuellement menacé par la violence en de nombreux endroits et de diverses manières ; où il y a toujours encore des bâtons de l’oppresseur et des manteaux roulés dans le sang, nous crions vers le Seigneur : « Toi, le Dieu-Fort, Tu es apparu comme un enfant et Tu t’es montré à nous comme Celui qui nous aime et Celui par lequel l’Amour vaincra. Et Tu nous as fait comprendre qu’avec Toi, nous devons être des artisans de paix. »

Nous aimons Ton être-enfant, Ta non-violence, mais nous souffrons du fait que la violence persiste dans le monde, c’est pourquoi nous Te prions aussi : Montre Ta puissance, ô Dieu ! En notre temps, dans notre monde, fais que les bâtons de l’oppresseur, les manteaux roulés dans le sang et les chaussures bruyantes des soldats soient brulées, et qu’ainsi Ta Paix triomphe dans notre monde. » (Homélie du 24 décembre 2011)

 

Un Enfant est confié à notre contemplation comme une invitation pressante à chercher les vraies valeurs du coté de l’intériorité, celle qui se cache dans la fragilité humaine… Regardons les enfants comme des icônes privilégiées de la Présence céleste cachée au plus intime de chacun de nous, même des plus déconsidérés. Quand nous blessons l’âme d’un enfant, nous atteignons directement le Cœur de Dieu :

« Les disciples s’approchèrent de Jésus et Lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; Il le plaça au milieu d’eux, et Il déclara : « Amen, je vous le dis : Si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c’est moi qu’il accueille. Celui qui entraînera la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on l’engloutisse en pleine mer… Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » (St Matthieu 1, 1-9)

Ces paroles de Jésus sont une invitation adressée aux grandes personnes que nous sommes : respecter, retrouver, cultiver, soigner l’esprit d’enfance qui reste essentiel à la vérité de notre être tel qu’il est en réalité devant Dieu. Malgré toutes nos déviations et toutes les blessures qui nous ont été infligées par la vie (ou que nous nous sommes infligées a nous-mêmes), il reste, comme le dit un maître spirituel, « un peu d’or pur que l’extérieur cache ! C’est là que le Seigneur se cache. »

Puissions-nous profiter de la grâce de l’Avent, faire silence pour entendre Jésus murmurer au creux de notre oreille : « Regardes ! Ton coeur est une crèche où je viens renaître pour apporter la Paix au monde. »

Joyeux et saint Noël !

Père philippe BLOT.mep

Mois de novembre 2012

Dans l’hémisphère nord, le mois de novembre est volontiers synonyme de grisaille, avec une ombre de tristesse liée au souvenir de nos chers disparus. Mais les gens de la moitie sud de notre planète sont au printemps ! La liturgie de l’Eglise pourrait bien faire la synthèse…Car le mystère de la mort est un passage, une traversée de la terre du triste exil vers la Patrie du bonheur…

Jésus-Christ, le premier, a ouvert ce passage. Il nous le dit dans Son testament du Jeudi Saint, en nous demandant de ne pas céder a la tristesse : » Ne soyez pas bouleversés, je m’en vais vous préparer une place ! » Et Jésus nous invite, en quelque sorte, a déjà rêver de cette Demeure du Ciel qui est déjà la nôtre ! Lisez le début du chapitre 14 de saint Jean (Jn 14, 2-11).

Penser à nos défunts, ce n’est pas facultatif, c’est un devoir de communion ! Nous devons nous efforcer de donner plus d’importance à leurs besoins réels qu’à notre recherche déconsolation après leur départ ! Le Catéchisme de l’Eglise Catholique nous rappelle le sens du Purgatoire : laisser le feu de Dieu purifier l’âme afin qu’elle puisse supporter le face à Face avec Dieu. (Lisez ce passage du Catéchisme de l’Eglise Catholique n° 1472.)

Nous pouvons vivre avec les défunts une fructueuse communion spirituelle qui peut devenir plus féconde que ne l’était la présence physique sur la terre. Il y a une sorte de complicité à double sens entre les vivants et les morts : d’une part, les défunts deviennent un levain de sainteté pour leurs frères de la terre… et d’autre part notre prière pour eux est une goutte de rosée sur les tourments qui les affligent..

Demandons à la Très Sainte Vierge Marie, dans le mystère de son Assomption, d’ouvrir notre horizon : la destinée de notre voyage terrestre n’est pas le cimetière, mais la Vie éternelle.

N’est-ce pas ce que nous chantons chaque dimanche dans notre Credo ?

Père Philippe BLOT.mep

OCTOBRE 2012, mois du saint Rosaire

Le jeudi 11 octobre 2012, à l’initiative du Saint Père notre Pape Benoit XVI, nous entrons dans l’année de la FOI. Nous ne saurions nous tenir à l’écart de ce grand effort qui est demandé à tous les chrétiens pour revigorer les grâces que nous a offertes le Concile Vatican II, ouvert il y a tout juste cinquante ans !

Pour commencer notre méditation pendant ce mois d’octobre, nous pourrons laisser retentir en nous une question presque douloureuse de Jésus : » Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? » Ce qu’Il disait à ses disciples, aux prises avec la tempête sur le lac, ne serait-il pas d’une brulante actualité pour nous, qui rencontrons souvent des vents contraires ?:

« Ce jour-la, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : » Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ; et d’autres barques le suivaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait d’eau. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Ses compagnons le réveillent et lui crient : » Maitre, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer : » Silence, tais-toi ! » Le vent tomba et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : » Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : » Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? « (Évangile selon saint Marc (4, 35-41))

Il se trouve en effet que le sel de notre foi est souvent mis a rude épreuve par la pensée contemporaine… Dans sa Lettre apostolique « Porta Fidei », écrite justement pour annoncer cette année de la Foi, le Pape Benoit XVI disait que « nous ne pouvons accepter que le sel devienne insipide. » :

« Nous ne pouvons accepter que le sel devienne insipide et que la lumière soit tenue cachée (Mt 5, 13-16). Comme la samaritaine, l’homme d’aujourd’hui peut aussi sentir de nouveau le besoin de se rendre au puits pour écouter Jésus qui invite à croire en Lui et à puiser à Sa source jaillissante d’eau vive (Jn 4, 14). Nous devons retrouver le gout de nous nourrir de la Parole de Dieu, transmise par l’Église de façon fidèle et du Pain de la Vie, offerts en soutien pour tous ceux qui sont Ses disciples. (Jn 6,51). L’enseignement de Jésus, en effet, résonne encore de nos jours avec la même force : » Travaillez non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle. » (Jn 6, 27). L’interrogation posée par tous ceux qui L’écoutaient est la même aussi pour nous aujourd’hui : » Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » (Jn 6, 28) Nous connaissons la réponse de Jésus : » L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en Celui qu’Il a envoyé. » (Jn 6, 29). Croire en Jésus-Christ est donc le chemin pour pouvoir atteindre de façon définitive le Salut. » (Lettre apostolique « Porta Fidei » &3)

Jésus a le souci de nous voir ancré dans une foi solide qui guide nos actes. Puissions-nous honorer le mois du Rosaire, en méditant les mystères du chapelet et en nous confiant à la Sainte Vierge Marie, que l’on vénère comme « Rempart de la Foi », pour qu’elle nous fasse entrer résolument dans cette démarche d’Église.

Père philippe BLOT. Mep

 

Mois de décembre, temps de l’Espérance

Nous entrons dans un nouveau cycle liturgique, l’année B, qui est une invitation pour nous a vivre la « grâce de rajeunissement » qu’il y a dans tout commencement.

Dieu, qui nous connait bien, puisqu’Il nous a faits à Son image, sait la beaute éternelle qu’Il a enfermé dans chacune de nos cellules. Certes un « ennemi »(satan) est venu semer l’ivraie dans le champ. Et cette ivraie ternit l’émerveillement que nous aimerions porter sur le monde et sur nous-mêmes. Mais Dieu n’a pas dit Son dernier mot !

Sans cesse le Seigneur proclame ce qu’Il fait écrire dans le livre de l’Apocalypse : «Voici que je fais toutes choses nouvelles…» Ce n’est pas une rêverie hors du temps, c’est la réalite inscrite dans notre âme, dans notre esprit et même dans notre corps. Car cet Avent-Avènement est déjà en germe dans notre intimité profonde, plus vivant (parce qu’éternel) que le bébé qui se forme dans le sein de sa mère.

Dans le livre de l’Apocalypse nous lisons : « J’ai entendu la voix puissante qui venait du Trône divin ; elle disait : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; Il demeurera avec eux, et ils seront Son peuple ; Dieu, Lui-même, sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n’existera plus ; et il n’y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse ; car la premiere creation aura disparu. » Alors Celui qui siegeait sur le Trône déclara : » Voici que je fais toutes choses nouvelles. Ecris ces paroles : elles sont dignes de foi et veridiques. »

Puis Il ajouta : « Tout est realisé désormais. Je suis l’alpha et l’omega, le commencement et la fin. Moi, je donnerai gratuitement a celui qui a soif de l’eau de la Source de la Vie. »

Le temps de l’Avent est le temps privilégié de l’Espérance… Et nous devons nous accrocher d’autant plus solidement a cette « ancre » que notre environnement immédiat semble s’y opposer(aussi bien économique, politique, social, familial ou personnel..)

C’est quand il fait nuit qu’il est beau de croire à la Lumiere !

Redevenir comme un enfant, c’est le programme que Jesus, le Fils de Dieu, ne cesse de nous proposer dans Son Evangile du salut.

Et une caractéristique de l’enfance est de savoir s’émerveiller devant un papillon qui s’envole, devant l’eclosion d’une fleur, devant une étoile qui brille de tout son éclat… N’oublions pas combien le mystère de la « sainte enfance » est au coeur de la spiritualite chrétienne : « Si vous ne redevenez pas comme de petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux.»

Que la Sainte Vierge Marie, dont nous fêterons le dogme de l’Immaculée Conception le 8 décembre prochain, ouvre nos sens intérieurs pour que nous sentions vibrer en nous les palpitations de l’Enfant-Dieu qui se fait plus intime a nous-mêmes que nous-mêmes.

Pour clore cette lettre du mois de décembre, je vous laisse méditer ce texte du Saint Père, notre Pape Benoit XVI , tiré de son allocution durant la prière de l’Angelus du 28 novembre 2010 (1er dimanche de l’Avent) :

« Chacun de nous peut, spécialement en ce Temps qui nous prépare à Noel, se demander : « Moi, qu’est-ce que j’attends ? A quoi, en ce moment de ma vie, mon coeur aspire-t-il ? » . On peut se poser la même question au niveau familial, communautaire, national. Qu’est-ce que nous attendons, tous ensemble ? Qu’est-qui unit nos aspirations ? qu’est-ce que nous avons en commun ? Dans le temps qui a précede la Naissance de Jesus, l’attente du Messie etait très forte en Israël, l’attente d’un Consacre, descendant du roi David, qui aurait finalement libéré le peuple d’Israël de tout esclavage moral et politique, et instauré le Royaume de Dieu. Mais personne n’aurait imaginé que le Messie puisse naitre d’une humble jeune fille comme Marie, promise en mariage au juste Joseph. Elle, non plus, d’ailleurs, n’y aurait jamais pense, et pourtant, dans son coeur, l’attente du Sauveur était si grande, sa foi et son ésperance étaient si ardentes, que Dieu le Père a pu trouver en elle une mère digne pour Son Fils. Du reste Dieu, Lui-même, l’avait preparée, avant tous les siècles. Il y a une correspondance mystérieuse entre l’attente de Dieu et celle de Marie , la créature »pleine de grace », totalement transparente au dessein d’Amour du Tres-Haut. Apprenons d’elle, la Femme de l’Avent, a vivre les gestes quotidiens avec un esprit nouveau, avec le sentiment d’une profonde attente, que seule la Venue du Seigneur Dieu peut combler. »

Sur ces mots, je vous souhaite de vivre intensement cette attente avec Marie et Joseph, et de passer de belles fêtes de Nöel !

Pere philippe BLOT.mep

Mois de décembre, temps de l’Espérance.

Nous entrons dans un nouveau cycle liturgique, l’année B, qui est une
invitation pour nous à vivre la « grâce de rajeunissement » qu’il y a
dans tout commencement.

Dieu, qui nous connait bien, puisqu’ Il nous a fait à Son image, sait la
béaute éternelle qu’Il a enfermé dans chacune de nos cellules. Certes
un « ennemi »(satan) est venu semer l’ivraie dans le champ. Et cette
ivraie ternit l’émerveillement que nous aimerions porter sur le monde
et sur nous-mêmes. Mais Dieu n’a pas dit Son dernier mot !

Sans cesse le Seigneur proclame ce qu’Il fait écrire dans le livre de
l’Apocalypse : »Voici que je fais toutes choses nouvelles… « Ce n’est
pas une rêverie hors du temps, c’est la réalite inscrite dans notre âme,
dans notre esprit et même dans notre corps. Car cet Avent-Avenèment
est déjà en germe dans notre intimité profonde, plus vivant (parce
qu’éternel) que le bébé qui se forme dans le sein de sa mère.

Dans le livre de l’Apocalypse nous lisons : « J’ai entendu la voix
puissante qui venait du Trône divin ; elle disait : « Voici la demeure
de Dieu avec les hommes ; Il demeurera avec eux, et ils seront Son
peuple ; Dieu, Lui-même, sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs
yeux, et la mort n’existera plus ; et il n’y aura plus de pleurs, de cris,
ni de tristesse ; car la première création aura disparu. » Alors Celui
qui siégeait sur le Trône déclara : » Voici que je fais toutes choses
nouvelles. Ecris ces paroles : elles sont dignes de foi et véridiques. »

Le commencement et la fin. Moi, je donnerai gratuitement à celui qui a
soif de l’eau de la Source de la Vie. »

Le temps de l’Avent est le temps privilégié de l’Espérance… Et nous
devons nous accrocher d’autant plus solidement à cette « ancre »
que notre environnement immédiat semble s’y opposer(aussi bien
économique, politique, social, familial ou personnel..)

C’est quand il fait nuit qu’il est beau de croire à la Lumière !

Redevenir comme un enfant, c’est le programme que Jésus, le Fils de
Dieu, ne cesse de nous proposer dans Son Evangile du salut.

Et une caractéristique de l’enfance est de savoir s’emérveiller devant
un papillon qui s’envole, devant l’éclosion d’une fleur, devant une
étoile qui brille de tout son éclat… N’oublions pas combien le mystère
de la « sainte enfance » est au coeur de la spiritualité chrétienne : » Si
vous ne redevenez pas comme de petits enfants, vous n’entrerez pas
dans le Royaume des Cieux.

Que la Sainte Vierge Marie, dont nous fêterons le dogme de
l’Immaculee Conception le 8 décembre prochain, ouvre nos sens
intérieurs pour que nous sentions vibrer en nous les palpitations de
l’Enfant-Dieu qui se fait plus intime a nous-mêmes que nous-mêmes.

Pour clôre cette lettre du mois de décembre, je vous laisse méditer
ce texte du Saint Père, notre Pape Benoit XVI , tiré de son allocution
durant la prière de l’Angelus du 28 novembre 2010(1r dimanche de
l’Avent) :

« Chacun de nous peut, spécialement en ce Temps qui nous prépare
à Noel, se demander : « Moi, qu’est-ce que j’attends ? A quoi, en ce
moment de ma vie, mon coeur aspire-t-il ? » . On peut se poser la
même question au niveau familial, communautaire, national. Qu’est-ce
que nous attendons, tous ensemble ? Qu’est-qui unit nos aspirations ?
qu’est-ce que nous avons en commun ? Dans le temps qui a précède
la Naissance de Jésus, l’attente du Messie était très forte en Israël,
l’attente d’un Consacre, descendant du roi David, qui aurait finalement
libère le peuple d’Israël de tout esclavage moral et politique, et instaure
le Royaume de Dieu. Mais personne n’aurait imagine que le Messie
puisse naître d’une humble jeune fille comme Marie, promise en
mariage au juste Joseph. Elle, non plus, d’ailleurs, n’y aurait jamais
pensé, et pourtant, dans son coeur, l’attente du Sauveur était si grande,
sa foi et son espérance étaient si ardentes, que Dieu le Père a pu trouver
en elle une mère digne pour Son Fils. Du reste Dieu, Lui-même, l’avait
preparée, avant tous les siècles. Il y a une correspondance mystérieuse
entre l’attente de Dieu et celle de Marie , la créature pleine de « grâce »,
totalement transparente au dessein d’Amour du Très-Haut. Apprenons
d’elle, la Femme de l’Avent, à vivre les gestes quotidiens avec un esprit
nouveau, avec le sentiment d’une profonde attente, que seule la Venue
du Seigneur Dieu peut combler. »

Sur ces mots, je vous souhaite de vivre intensément cette attente avec
Marie et Joseph, et de passer de belles fêtes de Noël !

Pere philippe BLOT.mep

Mois d’octobre : mois du Rosaire (chapelet)

 

Chers toutes et tous,

Ce mois d’octobre est doublement « Thérésien » puisque nous y fêtons à la fois sainte Thérèse d’Avila (le 15 octobre), la grande réformatrice du Carmel, et sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face (le 1er octobre).

Ce mois verra aussi se dérouler la « Semaine missionnaire de l’Eglise », qui culminera le dimanche 23 octobre.

Pour entrer dans cette intention, en vrai fils et fille de l’Eglise, inspirons-nous de cette phrase de saint Paul qui fait cette confidence aux gens de Corinthe au sujet de la passion qui l’habite : « Malheur à moi si je n’évangélise pas ! » et qui présente cette activité missionnaire, non pas comme une initiative personnelle, mais comme une nécessité que lui dicte le Seigneur !

Rappelons-nous aussi les paroles de Notre Saint Père, le pape Benoit XVI justement à l’occasion du dimanche consacré aux Missions. Il réaffirme la nécessité, devenue plus urgente que jamais, d’une annonce de l’Evangile à ceux qui ne le connaissent pas encore ! Il souligne en particulier que les pays de mission sont maintenant au cœur « des sociétés traditionnellement chrétiennes. » devenues aujourd’hui « réfractaires à s’ouvrir à la parole de la foi. »

Quelle est notre place à nous dans la mission universelle ?… Celle justement que la « petite fleur » de Lisieux nous indique par « la petite Voie » et qui lui a valu d’être proclamée Patronne des Missions avec saint François-Xavier.

Nous connaissons cette phrase rapportée par ses sœurs, alors qu’à la fin de sa courte vie, elle marchait péniblement à cause de la tuberculose qui envahissait tout son corps et «pour ainsi dire à bout de forces : je marche pour un missionnaire. »

Tous nos efforts pour nous unir au Cœur du Christ sont nécessaires pour la vitalité de l’Eglise qui annonce le saint Evangile.

Pour nous plonger ainsi dans le Cœur brulant du Corps Mystique, nous avons la Bible… Jésus nous dit qu’il est « le livre éclairant les nations.. »

Moyen privilégie pour l’évangélisation et la ré-évangélisation…

Qu’en ce mois d’octobre, où nous prierons avec plus de régularité et d’intensité le chapelet, grandisse en nos cœurs le désir de faire connaitre cette « manne céleste », que sont les Saintes Ecritures.

Et que l’Esprit-Saint nous donne Sa Force pour témoigner notre foi et l’Amour et la Miséricorde de Jésus à tous ceux qui nous entourent comme de vrais missionnaires de l’Evangile.

Père Philippe Blot – MEP

 

Mois d’août placé sous le signe de l’Assomption

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Nous restons dans le sillage laissé par notre ancien Pape Jean-Paul II, à la suite de l’émouvante cérémonie de sa béatification, le dimanche 1er mai dernier.

Les jeunes du monde entier auront l’occasion de se mettre à l’école de son successeur, le pape Benoit XVI, lors des Journées Mondiales de la Jeunesse qui auront lieues a Madrid au cours de ce mois.

Et puis, nous célébrerons la grande fête de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie. Nous savons combien le bienheureux Jean-Paul II du « Totus Tuus » a puisé toute son énergie et conviction apostolique dans sa dévotion à Marie.

Je vous suggère de centrer notre méditation de ce mois d’août sur cette puissance de la Mère de Dieu dans nos vies de baptisés.

La Vierge Marie nous demande d’être des combattants… Et nous devinons que notre Ennemi, le Diable, n’a pas l’intention de nous faire des cadeaux et essaiera de nous éloigner de Dieu.

Mais dès les débuts du pèlerinage douloureux de notre humanité sur cette terre, le Seigneur nous a promis une Alliance privilégiée, celle même que nous annonce le livre de la Genèse dont je cite quatre petits versets : « Alors le Seigneur dit au serpent : “Parce que tu as fait cela, maudit sois-tu entre tous les bestiaux et toutes les bêtes sauvages… Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t’écrasera la tête et tu l’atteindras au talon.” » (Gn 3, 14-15)

Beaucoup de saints ont eu un parcours remarquable en se conciliant les faveurs de  cette « Femme promise depuis les origines ».

Parmi eux, saint Maximilien Kolbe, que nous fêtons le 14 août, la veille du grand jour consacré à Marie.

Je vous propose que, chacun d’entre nous, nous prenions modèle sur l’acte de consécration de saint Maximilien Kolbe a écrit… Consécration à « Celle qui écrasera la tête du serpent. »  :

Acte de consécration à l’Immaculée

“Immaculée-Conception, Reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et Mère très aimante, a qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, me voici à tes pieds, moi N…, pauvre pécheur.

Je t’en supplie, accepte mon être tout entier comme ton bien et ta propriété ; agis en moi selon ta volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité.

Dispose avant tout de moi comme tu le désires, pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi : « La femme écrasera la tête du serpent » et aussi « Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier. »

Qu’en tes mains toutes pures, si riches en miséricorde, je devienne un instrument de ton amour, capable de ranimer et d’épanouir pleinement tant d ‘âmes tièdes ou égarées. Ainsi s’étendra sans fin le Règne du Cœur divin de Jésus.

Vraiment ta seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la Grace jaillit du Cœur divin de Jésus sur nous tous, en passant par tes mains maternelles.”

Consacrons nos vies à Marie l’Immaculée… Confions-nous à elle… Marie portera toutes nos peines, nos soucis et nos joies.

Ayons confiance en elle… Aimons-la du même amour dont nous aimons notre mère…Donnons nous à elle sans compter…

Père Philippe BLOT.mep

 

 

 

Mois du Sacré-Coeur de Jésus

Le mois de juin est traditionnellement consacré à honorer le Divin Cœur de Jésus. Disciples de Jésus, nous ne saurions oublier ce rendez-vous avec Celui qui a donné Sa vie sur la Croix par Amour pour l’humanité pécheresse. Pour nous faire entrer dans la méditation de ce mois, je vous propose d’abord de réécouter l’invitation de Jésus ou Il nous demande de nous mettre à Son école de l’Amour, car Il est « doux et humble de cœur » et de nous reposer en Lui si nous acceptons d’être comme ces tout petits à qui le Père révèle Ses secrets… « En ce temps-là Jésus prit la parole et dit : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne connait le Fils si ce n’est le Père, et nul ne connait le Père si ce n’est le Fils, et celui a qui le Fils veut bien le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger. » (Mt 11, 25-30)

Puis retournons voir ce qui est le « texte fondateur » de la fête du Sacré-Cœur : la grande révélation faite à sainte Marguerite Marie Alacoque en juin 1675. Jésus demande à la religieuse de faire « réparation d’honneur » et promet de répandre en abondance les « influences de Son divin Amour » sur ceux qui honoreront son Cœur. « Voila ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner Son Amour. Et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et pour les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’Amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible et que ce sont des cœurs consacrés qui en usent ainsi. C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint Sacrement soit dédié une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour-la et en lui faisant réparation d’honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu’Il a reçues pendant le temps qu’Il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de Son divin Amour sur ceux qui Lui rendront cet honneur et qui procureront qu’il Lui soit rendu. » (Révélations du Sacré-Cœur de Jésus à sainte Marguerite Marie Alacoque)

Puissions-nous, pendant ce mois de juin, faire un pas de plus dans la confiance en cet Amour passionné que Jésus nous porte et nous laisser persuader qu’Il trouve Sa consolation en notre âme quand nous acceptons de nous laisser ainsi aimer par Lui.

Père philippe BLOT – MEP