Mois de novembre 2012

Dans l’hémisphère nord, le mois de novembre est volontiers synonyme de grisaille, avec une ombre de tristesse liée au souvenir de nos chers disparus. Mais les gens de la moitie sud de notre planète sont au printemps ! La liturgie de l’Eglise pourrait bien faire la synthèse…Car le mystère de la mort est un passageune traversée de la terre du triste exil vers la Patrie du bonheur…

Jésus-Christ, le premier, a ouvert ce passage. Il nous le dit dans Son testament du Jeudi Saint, en nous demandant de ne pas céder a la tristesse : » Ne soyez pas bouleversés, je m’en vais vous préparer une place ! » Et Jésus nous invite, en quelque sorte, a déjà rêver de cette Demeure du Ciel qui est déjà la nôtre ! Lisez le début du chapitre 14 de saint Jean (Jn 14, 2-11).

Penser à nos défunts, ce n’est pas facultatif, c’est un devoir de communion ! Nous devons nous efforcer de donner plus d’importance à leurs besoins réels qu’à notre recherche de consolation après leur départ ! Le Catéchisme de l’Eglise Catholique nous rappelle le sens du Purgatoire : laisser le feu de Dieu purifier l’âme afin qu’elle puisse supporter le face à Face avec Dieu. (Lisez ce passage du Catéchisme de l’Eglise Catholique n° 1472.)

Nous pouvons vivre avec les défunts une fructueuse communion spirituelle qui peut devenir plus féconde que ne l’était la présence physique sur la terre. Il y a une sorte de complicité à double sens entre les vivants et les morts : d’une part, les défunts deviennent un levain de sainteté pour leurs frères de la terre… et d’autre part notre prière pour eux est une goutte de rosée sur les tourments qui les affligent..

Demandons à la Très Sainte Vierge Marie, dans le mystère de son Assomption, d’ouvrir notre horizon : la destinée de notre voyage terrestre n’est pas le cimetière, mais la Vie éternelle.

N’est-ce pas ce que nous chantons chaque dimanche dans notre Credo ?

Père Philippe BLOT.mep

Mois de novembre 2012

Dans l’hémisphère nord, le mois de novembre est volontiers synonyme de grisaille, avec une ombre de tristesse liée au souvenir de nos chers disparus. Mais les gens de la moitie sud de notre planète sont au printemps ! La liturgie de l’Eglise pourrait bien faire la synthèse…Car le mystère de la mort est un passage, une traversée de la terre du triste exil vers la Patrie du bonheur…

Jésus-Christ, le premier, a ouvert ce passage. Il nous le dit dans Son testament du Jeudi Saint, en nous demandant de ne pas céder a la tristesse : » Ne soyez pas bouleversés, je m’en vais vous préparer une place ! » Et Jésus nous invite, en quelque sorte, a déjà rêver de cette Demeure du Ciel qui est déjà la nôtre ! Lisez le début du chapitre 14 de saint Jean (Jn 14, 2-11).

Penser à nos défunts, ce n’est pas facultatif, c’est un devoir de communion ! Nous devons nous efforcer de donner plus d’importance à leurs besoins réels qu’à notre recherche déconsolation après leur départ ! Le Catéchisme de l’Eglise Catholique nous rappelle le sens du Purgatoire : laisser le feu de Dieu purifier l’âme afin qu’elle puisse supporter le face à Face avec Dieu. (Lisez ce passage du Catéchisme de l’Eglise Catholique n° 1472.)

Nous pouvons vivre avec les défunts une fructueuse communion spirituelle qui peut devenir plus féconde que ne l’était la présence physique sur la terre. Il y a une sorte de complicité à double sens entre les vivants et les morts : d’une part, les défunts deviennent un levain de sainteté pour leurs frères de la terre… et d’autre part notre prière pour eux est une goutte de rosée sur les tourments qui les affligent..

Demandons à la Très Sainte Vierge Marie, dans le mystère de son Assomption, d’ouvrir notre horizon : la destinée de notre voyage terrestre n’est pas le cimetière, mais la Vie éternelle.

N’est-ce pas ce que nous chantons chaque dimanche dans notre Credo ?

Père Philippe BLOT.mep

OCTOBRE 2012, mois du saint Rosaire


Le jeudi 11 octobre 2012, à l’initiative du Saint Père notre Pape Benoit XVI, nous entrons dans l’année de la FOI. Nous ne saurions nous tenir à l’écart de ce grand effort qui est demandé à tous les chrétiens pour revigorer les grâces que nous a offertes le Concile Vatican II, ouvert il y a tout juste cinquante ans !

Pour commencer notre méditation pendant ce mois d’octobre, nous pourrons laisser retentir en nous une question presque douloureuse de Jésus : » Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? » Ce qu’Il disait à ses disciples, aux prises avec la tempête sur le lac, ne serait-il pas d’une brulante actualité pour nous, qui rencontrons souvent des vents contraires ?:

« Ce jour-la, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : » Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ; et d’autres barques le suivaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait d’eau. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Ses compagnons le réveillent et lui crient : » Maitre, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer : » Silence, tais-toi ! » Le vent tomba et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : » Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : » Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? « (Évangile selon saint Marc (4, 35-41))

Il se trouve en effet que le sel de notre foi est souvent mis a rude épreuve par la pensée contemporaine… Dans sa Lettre apostolique « Porta Fidei », écrite justement pour annoncer cette année de la Foi, le Pape Benoit XVI disait que « nous ne pouvons accepter que le sel devienne insipide. » :

« Nous ne pouvons accepter que le sel devienne insipide et que la lumière soit tenue cachée (Mt 5, 13-16). Comme la samaritaine, l’homme d’aujourd’hui peut aussi sentir de nouveau le besoin de se rendre au puits pour écouter Jésus qui invite à croire en Lui et à puiser à Sa source jaillissante d’eau vive (Jn 4, 14). Nous devons retrouver le gout de nous nourrir de la Parole de Dieu, transmise par l’Église de façon fidèle et du Pain de la Vie, offerts en soutien pour tous ceux qui sont Ses disciples. (Jn 6,51). L’enseignement de Jésus, en effet, résonne encore de nos jours avec la même force : » Travaillez non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle. » (Jn 6, 27). L’interrogation posée par tous ceux qui L’écoutaient est la même aussi pour nous aujourd’hui : » Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » (Jn 6, 28) Nous connaissons la réponse de Jésus : » L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en Celui qu’Il a envoyé. » (Jn 6, 29). Croire en Jésus-Christ est donc le chemin pour pouvoir atteindre de façon définitive le Salut. » (Lettre apostolique « Porta Fidei » &3)

Jésus a le souci de nous voir ancré dans une foi solide qui guide nos actes. Puissions-nous honorer le mois du Rosaire, en méditant les mystères du chapelet et en nous confiant à la Sainte Vierge Marie, que l’on vénère comme « Rempart de la Foi », pour qu’elle nous fasse entrer résolument dans cette démarche d’Église.

Père philippe BLOT. Mep

 

OCTOBRE 2012, mois du saint Rosaire

Le jeudi 11 octobre 2012, à l’initiative du Saint Père notre Pape Benoit XVI, nous entrons dans l’année de la FOI. Nous ne saurions nous tenir à l’écart de ce grand effort qui est demandé à tous les chrétiens pour revigorer les grâces que nous a offertes le Concile Vatican II, ouvert il y a tout juste cinquante ans !

Pour commencer notre méditation pendant ce mois d’octobre, nous pourrons laisser retentir en nous une question presque douloureuse de Jésus : » Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? » Ce qu’Il disait à ses disciples, aux prises avec la tempête sur le lac, ne serait-il pas d’une brulante actualité pour nous, qui rencontrons souvent des vents contraires ?:

« Ce jour-la, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : » Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ; et d’autres barques le suivaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait d’eau. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Ses compagnons le réveillent et lui crient : » Maitre, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer : » Silence, tais-toi ! » Le vent tomba et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : » Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : » Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? « (Évangile selon saint Marc (4, 35-41))

Il se trouve en effet que le sel de notre foi est souvent mis a rude épreuve par la pensée contemporaine… Dans sa Lettre apostolique « Porta Fidei », écrite justement pour annoncer cette année de la Foi, le Pape Benoit XVI disait que « nous ne pouvons accepter que le sel devienne insipide. » :

« Nous ne pouvons accepter que le sel devienne insipide et que la lumière soit tenue cachée (Mt 5, 13-16). Comme la samaritaine, l’homme d’aujourd’hui peut aussi sentir de nouveau le besoin de se rendre au puits pour écouter Jésus qui invite à croire en Lui et à puiser à Sa source jaillissante d’eau vive (Jn 4, 14). Nous devons retrouver le gout de nous nourrir de la Parole de Dieu, transmise par l’Église de façon fidèle et du Pain de la Vie, offerts en soutien pour tous ceux qui sont Ses disciples. (Jn 6,51). L’enseignement de Jésus, en effet, résonne encore de nos jours avec la même force : » Travaillez non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle. » (Jn 6, 27). L’interrogation posée par tous ceux qui L’écoutaient est la même aussi pour nous aujourd’hui : » Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » (Jn 6, 28) Nous connaissons la réponse de Jésus : » L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en Celui qu’Il a envoyé. » (Jn 6, 29). Croire en Jésus-Christ est donc le chemin pour pouvoir atteindre de façon définitive le Salut. » (Lettre apostolique « Porta Fidei » &3)

Jésus a le souci de nous voir ancré dans une foi solide qui guide nos actes. Puissions-nous honorer le mois du Rosaire, en méditant les mystères du chapelet et en nous confiant à la Sainte Vierge Marie, que l’on vénère comme « Rempart de la Foi », pour qu’elle nous fasse entrer résolument dans cette démarche d’Église.

Père philippe BLOT. Mep