Mois de décembre, temps de l’Espérance

 

 

Nous entrons dans un nouveau cycle liturgique, l’année B, qui est une invitation pour nous a vivre la « grâce de rajeunissement » qu’il y a dans tout commencement.

Dieu, qui nous connait bien, puisqu’Il nous a faits à Son image, sait la beaute éternelle qu’Il a enfermé dans chacune de nos cellules. Certes un « ennemi »(satan) est venu semer l’ivraie dans le champ. Et cette ivraie ternit l’émerveillement que nous aimerions porter sur le monde et sur nous-mêmes. Mais Dieu n’a pas dit Son dernier mot !

Sans cesse le Seigneur proclame ce qu’Il fait écrire dans le livre de l’Apocalypse : «Voici que je fais toutes choses nouvelles…» Ce n’est pas une rêverie hors du temps, c’est la réalite inscrite dans notre âme, dans notre esprit et même dans notre corps. Car cet Avent-Avènement est déjà en germe dans notre intimité profonde, plus vivant (parce qu’éternel) que le bébé qui se forme dans le sein de sa mère.

Dans le livre de l’Apocalypse nous lisons : « J’ai entendu la voix puissante qui venait du Trône divin ; elle disait : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; Il demeurera avec eux, et ils seront Son peuple ; Dieu, Lui-même, sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n’existera plus ; et il n’y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse ; car la premiere creation aura disparu. » Alors Celui qui siegeait sur le Trône déclara : » Voici que je fais toutes choses nouvelles. Ecris ces paroles : elles sont dignes de foi et veridiques. »

Puis Il ajouta : « Tout est realisé désormais. Je suis l’alpha et l’omega, le commencement et la fin. Moi, je donnerai gratuitement a celui qui a soif de l’eau de la Source de la Vie. »

Le temps de l’Avent est le temps privilégié de l’Espérance… Et nous devons nous accrocher d’autant plus solidement a cette « ancre » que notre environnement immédiat semble s’y opposer(aussi bien économique, politique, social, familial ou personnel..)

C’est quand il fait nuit qu’il est beau de croire à la Lumiere !

Redevenir comme un enfant, c’est le programme que Jesus, le Fils de Dieu, ne cesse de nous proposer dans Son Evangile du salut.

Et une caractéristique de l’enfance est de savoir s’émerveiller devant un papillon qui s’envole, devant l’eclosion d’une fleur, devant une étoile qui brille de tout son éclat… N’oublions pas combien le mystère de la « sainte enfance » est au coeur de la spiritualite chrétienne : « Si vous ne redevenez pas comme de petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux.»

Que la Sainte Vierge Marie, dont nous fêterons le dogme de l’Immaculée Conception le 8 décembre prochain, ouvre nos sens intérieurs pour que nous sentions vibrer en nous les palpitations de l’Enfant-Dieu qui se fait plus intime a nous-mêmes que nous-mêmes.

Pour clore cette lettre du mois de décembre, je vous laisse méditer ce texte du Saint Père, notre Pape Benoit XVI , tiré de son allocution durant la prière de l’Angelus du 28 novembre 2010 (1er dimanche de l’Avent) :

« Chacun de nous peut, spécialement en ce Temps qui nous prépare à Noel, se demander : « Moi, qu’est-ce que j’attends ? A quoi, en ce moment de ma vie, mon coeur aspire-t-il ? » . On peut se poser la même question au niveau familial, communautaire, national. Qu’est-ce que nous attendons, tous ensemble ? Qu’est-qui unit nos aspirations ? qu’est-ce que nous avons en commun ? Dans le temps qui a précede la Naissance de Jesus, l’attente du Messie etait très forte en Israël, l’attente d’un Consacre, descendant du roi David, qui aurait finalement libéré le peuple d’Israël de tout esclavage moral et politique, et instauré le Royaume de Dieu. Mais personne n’aurait imaginé que le Messie puisse naitre d’une humble jeune fille comme Marie, promise en mariage au juste Joseph. Elle, non plus, d’ailleurs, n’y aurait jamais pense, et pourtant, dans son coeur, l’attente du Sauveur était si grande, sa foi et son ésperance étaient si ardentes, que Dieu le Père a pu trouver en elle une mère digne pour Son Fils. Du reste Dieu, Lui-même, l’avait preparée, avant tous les siècles. Il y a une correspondance mystérieuse entre l’attente de Dieu et celle de Marie , la créature »pleine de grace », totalement transparente au dessein d’Amour du Tres-Haut. Apprenons d’elle, la Femme de l’Avent, a vivre les gestes quotidiens avec un esprit nouveau, avec le sentiment d’une profonde attente, que seule la Venue du Seigneur Dieu peut combler. »

Sur ces mots, je vous souhaite de vivre intensement cette attente avec Marie et Joseph, et de passer de belles fêtes de Nöel !

Pere philippe BLOT.mep

Mois de décembre, temps de l’Espérance

Nous entrons dans un nouveau cycle liturgique, l’année B, qui est une invitation pour nous a vivre la « grâce de rajeunissement » qu’il y a dans tout commencement.

Dieu, qui nous connait bien, puisqu’Il nous a faits à Son image, sait la beaute éternelle qu’Il a enfermé dans chacune de nos cellules. Certes un « ennemi »(satan) est venu semer l’ivraie dans le champ. Et cette ivraie ternit l’émerveillement que nous aimerions porter sur le monde et sur nous-mêmes. Mais Dieu n’a pas dit Son dernier mot !

Sans cesse le Seigneur proclame ce qu’Il fait écrire dans le livre de l’Apocalypse : «Voici que je fais toutes choses nouvelles…» Ce n’est pas une rêverie hors du temps, c’est la réalite inscrite dans notre âme, dans notre esprit et même dans notre corps. Car cet Avent-Avènement est déjà en germe dans notre intimité profonde, plus vivant (parce qu’éternel) que le bébé qui se forme dans le sein de sa mère.

Dans le livre de l’Apocalypse nous lisons : « J’ai entendu la voix puissante qui venait du Trône divin ; elle disait : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; Il demeurera avec eux, et ils seront Son peuple ; Dieu, Lui-même, sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n’existera plus ; et il n’y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse ; car la premiere creation aura disparu. » Alors Celui qui siegeait sur le Trône déclara : » Voici que je fais toutes choses nouvelles. Ecris ces paroles : elles sont dignes de foi et veridiques. »

Puis Il ajouta : « Tout est realisé désormais. Je suis l’alpha et l’omega, le commencement et la fin. Moi, je donnerai gratuitement a celui qui a soif de l’eau de la Source de la Vie. »

Le temps de l’Avent est le temps privilégié de l’Espérance… Et nous devons nous accrocher d’autant plus solidement a cette « ancre » que notre environnement immédiat semble s’y opposer(aussi bien économique, politique, social, familial ou personnel..)

C’est quand il fait nuit qu’il est beau de croire à la Lumiere !

Redevenir comme un enfant, c’est le programme que Jesus, le Fils de Dieu, ne cesse de nous proposer dans Son Evangile du salut.

Et une caractéristique de l’enfance est de savoir s’émerveiller devant un papillon qui s’envole, devant l’eclosion d’une fleur, devant une étoile qui brille de tout son éclat… N’oublions pas combien le mystère de la « sainte enfance » est au coeur de la spiritualite chrétienne : « Si vous ne redevenez pas comme de petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux.»

Que la Sainte Vierge Marie, dont nous fêterons le dogme de l’Immaculée Conception le 8 décembre prochain, ouvre nos sens intérieurs pour que nous sentions vibrer en nous les palpitations de l’Enfant-Dieu qui se fait plus intime a nous-mêmes que nous-mêmes.

Pour clore cette lettre du mois de décembre, je vous laisse méditer ce texte du Saint Père, notre Pape Benoit XVI , tiré de son allocution durant la prière de l’Angelus du 28 novembre 2010 (1er dimanche de l’Avent) :

« Chacun de nous peut, spécialement en ce Temps qui nous prépare à Noel, se demander : « Moi, qu’est-ce que j’attends ? A quoi, en ce moment de ma vie, mon coeur aspire-t-il ? » . On peut se poser la même question au niveau familial, communautaire, national. Qu’est-ce que nous attendons, tous ensemble ? Qu’est-qui unit nos aspirations ? qu’est-ce que nous avons en commun ? Dans le temps qui a précede la Naissance de Jesus, l’attente du Messie etait très forte en Israël, l’attente d’un Consacre, descendant du roi David, qui aurait finalement libéré le peuple d’Israël de tout esclavage moral et politique, et instauré le Royaume de Dieu. Mais personne n’aurait imaginé que le Messie puisse naitre d’une humble jeune fille comme Marie, promise en mariage au juste Joseph. Elle, non plus, d’ailleurs, n’y aurait jamais pense, et pourtant, dans son coeur, l’attente du Sauveur était si grande, sa foi et son ésperance étaient si ardentes, que Dieu le Père a pu trouver en elle une mère digne pour Son Fils. Du reste Dieu, Lui-même, l’avait preparée, avant tous les siècles. Il y a une correspondance mystérieuse entre l’attente de Dieu et celle de Marie , la créature »pleine de grace », totalement transparente au dessein d’Amour du Tres-Haut. Apprenons d’elle, la Femme de l’Avent, a vivre les gestes quotidiens avec un esprit nouveau, avec le sentiment d’une profonde attente, que seule la Venue du Seigneur Dieu peut combler. »

Sur ces mots, je vous souhaite de vivre intensement cette attente avec Marie et Joseph, et de passer de belles fêtes de Nöel !

Pere philippe BLOT.mep

Mois de décembre, temps de l’Espérance.

Nous entrons dans un nouveau cycle liturgique, l’année B, qui est une
invitation pour nous à vivre la « grâce de rajeunissement » qu’il y a
dans tout commencement.

Dieu, qui nous connait bien, puisqu’ Il nous a fait à Son image, sait la
béaute éternelle qu’Il a enfermé dans chacune de nos cellules. Certes
un « ennemi »(satan) est venu semer l’ivraie dans le champ. Et cette
ivraie ternit l’émerveillement que nous aimerions porter sur le monde
et sur nous-mêmes. Mais Dieu n’a pas dit Son dernier mot !

Sans cesse le Seigneur proclame ce qu’Il fait écrire dans le livre de
l’Apocalypse : »Voici que je fais toutes choses nouvelles… « Ce n’est
pas une rêverie hors du temps, c’est la réalite inscrite dans notre âme,
dans notre esprit et même dans notre corps. Car cet Avent-Avenèment
est déjà en germe dans notre intimité profonde, plus vivant (parce
qu’éternel) que le bébé qui se forme dans le sein de sa mère.

Dans le livre de l’Apocalypse nous lisons : « J’ai entendu la voix
puissante qui venait du Trône divin ; elle disait : « Voici la demeure
de Dieu avec les hommes ; Il demeurera avec eux, et ils seront Son
peuple ; Dieu, Lui-même, sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs
yeux, et la mort n’existera plus ; et il n’y aura plus de pleurs, de cris,
ni de tristesse ; car la première création aura disparu. » Alors Celui
qui siégeait sur le Trône déclara : » Voici que je fais toutes choses
nouvelles. Ecris ces paroles : elles sont dignes de foi et véridiques. »

Le commencement et la fin. Moi, je donnerai gratuitement à celui qui a
soif de l’eau de la Source de la Vie. »

Le temps de l’Avent est le temps privilégié de l’Espérance… Et nous
devons nous accrocher d’autant plus solidement à cette « ancre »
que notre environnement immédiat semble s’y opposer(aussi bien
économique, politique, social, familial ou personnel..)

C’est quand il fait nuit qu’il est beau de croire à la Lumière !

Redevenir comme un enfant, c’est le programme que Jésus, le Fils de
Dieu, ne cesse de nous proposer dans Son Evangile du salut.

Et une caractéristique de l’enfance est de savoir s’emérveiller devant
un papillon qui s’envole, devant l’éclosion d’une fleur, devant une
étoile qui brille de tout son éclat… N’oublions pas combien le mystère
de la « sainte enfance » est au coeur de la spiritualité chrétienne : » Si
vous ne redevenez pas comme de petits enfants, vous n’entrerez pas
dans le Royaume des Cieux.

Que la Sainte Vierge Marie, dont nous fêterons le dogme de
l’Immaculee Conception le 8 décembre prochain, ouvre nos sens
intérieurs pour que nous sentions vibrer en nous les palpitations de
l’Enfant-Dieu qui se fait plus intime a nous-mêmes que nous-mêmes.

Pour clôre cette lettre du mois de décembre, je vous laisse méditer
ce texte du Saint Père, notre Pape Benoit XVI , tiré de son allocution
durant la prière de l’Angelus du 28 novembre 2010(1r dimanche de
l’Avent) :

« Chacun de nous peut, spécialement en ce Temps qui nous prépare
à Noel, se demander : « Moi, qu’est-ce que j’attends ? A quoi, en ce
moment de ma vie, mon coeur aspire-t-il ? » . On peut se poser la
même question au niveau familial, communautaire, national. Qu’est-ce
que nous attendons, tous ensemble ? Qu’est-qui unit nos aspirations ?
qu’est-ce que nous avons en commun ? Dans le temps qui a précède
la Naissance de Jésus, l’attente du Messie était très forte en Israël,
l’attente d’un Consacre, descendant du roi David, qui aurait finalement
libère le peuple d’Israël de tout esclavage moral et politique, et instaure
le Royaume de Dieu. Mais personne n’aurait imagine que le Messie
puisse naître d’une humble jeune fille comme Marie, promise en
mariage au juste Joseph. Elle, non plus, d’ailleurs, n’y aurait jamais
pensé, et pourtant, dans son coeur, l’attente du Sauveur était si grande,
sa foi et son espérance étaient si ardentes, que Dieu le Père a pu trouver
en elle une mère digne pour Son Fils. Du reste Dieu, Lui-même, l’avait
preparée, avant tous les siècles. Il y a une correspondance mystérieuse
entre l’attente de Dieu et celle de Marie , la créature pleine de « grâce »,
totalement transparente au dessein d’Amour du Très-Haut. Apprenons
d’elle, la Femme de l’Avent, à vivre les gestes quotidiens avec un esprit
nouveau, avec le sentiment d’une profonde attente, que seule la Venue
du Seigneur Dieu peut combler. »

Sur ces mots, je vous souhaite de vivre intensément cette attente avec
Marie et Joseph, et de passer de belles fêtes de Noël !

Pere philippe BLOT.mep