Me perdre en Marie pour qu’elle rayonne par moi!

Le mois de mai consacré particulièrement par l’Eglise à la Sainte Vierge Marie est pour nous un temps précieux, propice à notre élévation spirituelle.
« La grâce du siècle actuel, c’est Marie » disait un religieux du XX ème siècle. La même chose peut se dire du XXI ème siècle !

Le cœur d’une maman est ce qu’il y a de plus beau sur la terre, et ce n’est pourtant qu’un reflet du Cœur immaculé de Marie, notre Mère. Enfonçons-nous dans cet abîme de tendresse et d’amour : nous y trouverons la paix et la joie. C’est là le secret de notre vie spirituelle qui se doit d’être intensément mariale.

Notre vie spirituelle se trouvera riche et féconde grâce au commerce intime et ininterrompu avec notre Mère céleste, vivant caché dans le Cœur de Marie, et porté dans le sein vivifiant où voulut prendre vie le Fils unique du Dieu vivant, le Christ Jésus. « Dans le sein de Marie » disaient saint Bernard et saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

Dans notre dévotion mariale, il faut, avant tout, une foi éclairée sur la mission de Marie, tant à l’égard de son Fils unique qu’elle a conçu dans son sein virginal, qu’envers nous-mêmes qui, unis àJésus, tirons notre origine spirituelle de ce sein très pur et fécond.

Il est nécessaire ensuite d’avoir un recours habituel au Saint-Esprit ; Lui seul peut nous donner cette intelligence profonde de la mission maternelle de Marie, dès lors que c’est Lui, le Saint-Esprit, qui a rendu féconde la Sainte Vierge.

Il faut également, au cours de ce mois de mai, la consécration et la donation pleinement consciente de nous-mêmes, du sanctuaire intime de notre âme, au Cœur immaculé de Marie.

Livrons-nous à Marie avec la simplicité des tout-petits pour lui procurer le bonheur maternel de nous infuser l’Amour de Dieu et l’amour des âmes.
Demeurons en elle et le Feu de l’Amour consumera nos cœurs au fur et à mesure.
Se perdre en Marie, c’est se placer sous l’influence divine… Il faut, par conséquent, nous habituer à vivre en Marie continuellement, avec abandon. Pour cela, soyons bien convaincus que dans l’ordre spirituel, il n’y a pas de distance entre la terre et le ciel ; une véritable communion existe entre nous et notre Mère : « je crois à la communion des saints. »

Marie est en nous, spirituellement présente, et nous sommes en elle : c’est en elle que nous possédons Dieu ! Il nous faut donc vivre, par la foi, dans le Cœur de notre Mère.
Il faut agir avec Marie comme le tout petit enfant avec sa maman : si j’ai de la peine, je peux l’effacer en allant pleurer en Marie. Et si la joie m’envahit, je vais la partager avec elle. Si j’ai une difficulté, ou un fardeau à porter, je m’adresse à elle pour qu’elle m’aide à le porter.

Comme Jésus, le Bon Pasteur, connaît ses brebis une par une, ainsi Marie me connaît, m’appelle par mon nom. Son regard est plongé en moi, y compris s’il est chargé de remontrances. Ce regard maternel me remet dans le droit chemin !

En ce mois marial, regardons Marie toujours avec amour !
Par elle, nous aimons et nous adorons le Seigneur notre Dieu !
Oui, perdons-nous en Marie, notre Mère du Ciel, pour qu’elle rayonne par nous !

 

« O Vierge toute pure, rayonnement de joie, garde-nous sous ta sainte protection.
Nous t’aimons, Maman céleste !
Tu es dans notre cœur, garde-nous toujours dans le tien !
Béni soit Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, pour nous avoir donné Marie, le joyau éternel de la création. »